Les pouvoirs obscures de la X-Men Jean Grey font surface et commencent à la détruire de l’intérieur pendant qu’elle se transforme en Dark Phoenix. Le dernier X-Men réalisé par 20th Century Fox nous laisse découvrir si l’équipe sera capable de sacrifier leur ami pour sauver l’humanité.
Suivant la vision du réalisateur Simon Kingberg qui souhaitait un film plus orienter sur les personnages, le travail de MPC Film sur le Dark Phoenix était d’améliorer et compléter les performances dans le film, tout en restant fidèle à la bande annonce.
MPC Film était le principal studio sur ce projet et a livré plus de de 660 shots. Plus de 1350 shots sur les 1700 shots ont un effet visuel. L’équipe de plus de 1500 artistes a créé tous les doubles digitaux des X-Men et les a livrés aux autres studios VFX. Le projet a été mené par notre équipe de Montréal, ou le tournage s’est déroulé. MPC Film Bangalore a réalisé de nombreux assets, compositing et du travail 2D, alors que le studio de Londres s’est concentré sur la conception des principaux assets. Le département art de MPC Film situé à Los Angeles a également participé au projet sur les principales périodes de la conception.
Dirigé par le responsable effets visuels de MPC Film, Greg Butler, l’un des aspects clé de l’apparence du Dark Phoenix était la réalisation d’un modèle pour la fissuration de son visage. L’équipe a dû dans un premier se concentrer sur les joues, le front et les mains, et ont utilisé ces zones pour faire des placements semi-aléatoires. Les modèles étaient ensuite projetés sur le Dark Phoenix, permettant de transférer des animations et modèles d’un shot à l’autre avec un niveau élevé de continuité. MPC Film a ensuite cherché à créer une animation qui cause l’ouverture et la fermeture des craquements en utilisant des polylignes.
Lorsque le personnage Dazzler fait ses débuts à l’écran, la scène devient un spectacle de particules oniriques, paisibles et rythmées. Pendant le tournage, un jeu de lumières contrôlées a éclairé les acteurs et a servi de base au concept sur lequel l’équipe de MPC Film s’est appuyée pour créer ses dessins. Dans d’autres plans dignes de mention, MPC Film a établi une forte relation entre les effets spéciaux et visuels lorsque Jean tire l’hélicoptère. En créant une plateforme qui permettait un contrôle total des pales et du moteur éteints, des effets visuels ont été utilisés pour remettre les pales en place et créer un résultat poussiéreux.
Alors que le Dark Phoenix est enfin confronté aux X-Men, MPC Film a créé une extension de la Cinquième Avenue incorporant Magneto tirant un métro dans la rue et du Dark Poenix torturant ensuite Charles. La scène se termine avec le personnage de Jessica Chastain sur le toit qui regarde les mutants emmenés par les militaires. “J’ai eu une excellente collaboration avec les autres chefs de service de la Deuxième Unité, en particulier l’éclairage et le SFX, car nous avions souvent besoin de passes interactives pour les différents pouvoirs mutants,” explique Butler. “Nous avons eu les explosions de lumière rouge et les impact des Cyclopes, les éclairs de Storm, et Magneto causant le chaos général. Les accessoires, les costumes, le maquillage et les effets spéciaux ont tous contribué à fournir des informations précieuses, des références et un soutien au travail sur les effets visuels.” Tous les intervenants de ces deux départements vérifiaient chaque jour l’exécution du plan et confirmaient qu’ils étaient tous d’accord sur la façon dont un effet spécial allait être capturé sur le tournage et développé en post-production.
Il y a beaucoup de moments où les effets spéciaux n’ont pas servi à grand-chose, comme retirer quelques fils ou une installation de SFX d’un plan. Par exemple, les voitures de police que Jean ramène dans son ancien quartier, la 3ème voiture de police avant l’accident ainsi qu’une police à l’intérieur des voitures ont été rajoute à l’aide d’effets spéciaux.
Butler explique que la scène la plus difficile à retravailler visuellement était la séquence d’attaque de train dans laquelle chaque plan avait des séquences à travailler numériquement. De nombreuses prises de vue avaient un fond CG partiel ou complet et des prises de contrôle numériques doubles. C’était aussi la dernière scène à tourner et il fallait le faire rapidement, sans le processus de développement plus long que nous avions pour le reste du travail.