Des confins de l’espace en passant par les petites rues de banlieues, la chasse est de nouveau à l’honneur dans cette réinvention explosive de la série Prédateur de Shane Black. Dans ce nouvel opus, les créatures les plus dangereuses de l’univers sont plus fortes, plus intelligentes et plus meurtrières que jamais, en raison d’une mutation génétique de leur ADN avec celles d’autres espèces. Quand un jeune garçon cause accidentellement leur retour sur Terre, seul un équipage hétéroclite formé d’ex-soldats et d’un professeur de sciences mécontent peut empêcher le pire : la fin de la race humaine.
L’équipe de MPC Film était dirigée par les superviseurs des effets visuels Richard Little et Arundi Asregadoo et ont créé 500 images pour ce plus récent film de la série. La majorité des tâches consistaient à moderniser et à animer le prédateur ainsi qu’à créer les effets visuels relatifs aux chiens prédateurs et à l’environnement de marécage numérique.
Le laboratoire de personnages de MPC Film a minutieusement modélisé, sculpté et texturé le prédateur et les chiens prédateurs afin de permettre au réalisateur de faire des gros plans, s’il le souhaitait. L’équipe responsable de l’animation technique s’est occupée des mouvements du système musculaire des créatures et de la fluidité des tresses rastas de tous les aliens du film, une caractéristique intégrante du visuel de la franchise.
Les artistes de MPC ont également créé les doublures numériques des mercenaires photoréalistes pour le film. Soixante-quatre autres éléments ont été créés, y compris des rochers et des bâtons pour le marécage ainsi que des grenades, un lance-grenades et des bombes.
Les artistes de MPC ont également participé à la création de la scène où les chiens prédateurs sont relâchés pour chasser le prédateur. La scène a été tournée devant un écran bleu, puis à l’extérieur. L’équipe responsable des environnements numériques a construit un terrain de baseball correspondant à celui de l’environnement réel à partir d’images de référence. C’est notamment en créant des formes géométriques simples et en projetant les textures du terrain que l’équipe est parvenue à créer un environnement réaliste.
C’est lorsque les chiens prédateurs se lancent à la poursuite du prédateur « en fuite » que le combat commence. Pour créer cette scène, MPC a combiné des images du véritable prédateur et des images du prédateur numérique. La bataille prend fin lorsque les chiens prédateurs arrachent la tête et la colonne vertébrale du fugitif. Cette scène s’est avérée difficile pour l’équipe des effets spéciaux et celle de l’animation technique, qui a dû faire appel à du sang vert pour amplifier le sentiment d’horreur.
Dans la scène de la poursuite, les chiens prédateurs piègent le prédateur dans un vaste incendie. Cette séquence a été difficile à réaliser sur le plan technique pour l’équipement de l’animation, de l’éclairage et des effets spéciaux, qui ont étroitement collaboré pour créer un incendie convaincant.
Pour le combat final du film, les artistes responsables des environnements numériques de MPC Film ont créé un marécage numérique dans lequel le vaisseau du prédateur s’écrase. L’équipe devait créer un environnement qui correspondait à celui du plateau et créer un prolongement numérique avec de l’eau créée de façon numérique.
L’équipe devait également veiller à ce que le prédateur interagisse de façon réaliste avec les acteurs et l’environnement. L’équipe de l’animation, de l’animation technique et des effets spéciaux n’a pas ménagé ses efforts pour veiller à ce que le prédateur soit parfaitement intégré à cet environnement.
