« On nous a donné un superviseur fabuleux, Tom Wood, qui a travaillé dans les bureaux londoniens de MPC. Les effets sont incroyables, dignes d’un film à gros budget. Je suis très fier de ce qui a été fait. »
Le réalisateur, Danny Boyle
« Il n’y a plus de différence visible entre le réel et le virtuel. Le feu était l’une des dernières frontières des effets spéciaux. Cette frontière a été franchie. »
Olly Richards, Empire
« Avec les effets solaires impressionnants réalisés par MPC, on comprend mieux la difficulté des personnages à réprimer leur envie de regarder le soleil. Tout comme eux, nous sommes fascinés, pris par la beauté de ces jeux de lumière. »
Ben Walters, Time Out
Réalisé par Danny Boyle, écrit par Alex Garland et produit par DNA Films et Fox Searchlight, Les Derniers rayons du soleil prend l’affiche en Europe le 5 avril 2007. Les effets visuels ahurissants, qui ont nécessité la création de 750 plans, ont été réalisés par MPC (The Moving Picture Company), qui a notamment conceptualisé et créé la surface du Soleil ainsi que deux vaisseaux spatiaux gigantesques et des boucliers solaires d’un kilomètre et demi de diamètre. Un étalonnage de DI a permis d’accentuer l’atmosphère de la production.
Nous sommes en 2057 et le Soleil est à l’agonie. Menacée d’extinction, l’humanité met ses derniers espoirs dans l’Icarus II, un vaisseau dont l’équipage, composé de huit hommes et femmes, est dirigé par le capitaine Kaneda. Sa mission : redémarrer le Soleil à l’aide d’une charge nucléaire.
À un stade avancé de sa mission, alors qu’il a perdu tout contact radio avec la Terre, l’équipage trouve une balise de détresse lancée par l’Icarus I, qui a disparu sept ans plus tôt en tentant d’accomplir la même mission. Un terrible accident met l’expédition en péril, et l’équipage doit bientôt lutter contre la folie et la mort pour assurer la survie de l’humanité.
L’équipe de VFX de MPC a eu six mois seulement pour créer l’Icarus I et II. Par souci d’efficacité, le travail a été réparti entre plusieurs personnes chargées de modéliser les 75 modules de l’Icarus II. C’est le chef décorateur, Mark Tildesley, qui a eu l’idée de créer un vaisseau réaliste assemblé en orbite, mais la conception de chacun des modules est l’œuvre de l’équipe de VFX.
Le spectateur ne voit jamais le vaisseau à la lumière directe du soleil, ce qui représentait un défi sans précédent pour l’équipe d’éclairage. La partie habitée du vaisseau étant dans l’ombre du bouclier, il s’agissait de conférer à l’espace environnant une présence étouffante. Le bouclier lui-même était revêtu de panneaux d’or de deux mètres sur cinq qui fonctionnaient indépendamment. Pour que leur mouvement cadre avec l’action, l’équipe d’animation a décidé de créer le bouclier à partir de 130 000 éléments de tuiles individuelles en utilisant le logiciel Giggle de MPC.
La seconde des tâches principales de MPC consistait à conceptualiser le Soleil. Pour ce faire, les artistes se sont appuyés sur des clichés de la NASA, mais puisque les plus détaillées de ces photographies représentaient des pans de l’astre de 80 000 km de large et que l’action du film se déroulait beaucoup plus près de la surface, l’équipe a eu besoin d’une période d’exploration créative pour trouver son concept. Pour créer la partie visible de l’astre, elle s’est reportée à des images de la NASA représentant les turbulences du Soleil captées à différentes longueurs d’onde (gamma, rayons X et ultraviolet extrême).
Vu de près, le Soleil est une immensité dont les mouvements sont d’un chaos étourdissant. L’équipe a utilisé des systèmes de fluides de Maya pour générer des nuages épais, et des systèmes de simulation des corps rigides pour créer l’éclatement de la charge nucléaire qui se produit vers la fin du film. Des éléments atmosphériques particulaires incandescents trouent l’explosif et créent des traînées qui donnent une idée de la vitesse de descente du dispositif. Les nombreux décors virtuels comprennent des horizons vastes et détaillés. Lorsqu’elle est vue de loin, la surface du Soleil est constituée de plusieurs couches mouvantes jonchées d’une myriade d’explosions et d’éruptions. De nombreux éléments trouvés dans les archives de la NASA y ont été ajoutés pour veiller à ce que le spectateur la reconnaisse.
Le film met en vedette Cillian Murphy, Michelle Yeo, Chris Evans et Rose Byrne.