produit par Universal Studios et réalisé par Shekhar Kapur, Elizabeth : L’Âge d’or fait suite à Elizabeth, long métrage épique du même réalisateur. MPC a travaillé sur les effets visuels du film, notamment en créant l’Invincible Armada et en mettant au point un étalonnage de DI innovant, pour concrétiser le « réalisme lyrique » voulu par le réalisateur.
Le film fait le récit d’une époque palpitante à travers l’histoire de la reine Élisabeth I (Cate Blanchett), une femme légendaire déterminée à contrôler ses amours, écraser ses ennemis et assurer son rayonnement sur le monde occidental.
Alors que Marie Stuart, cousine d’Élisabeth, complote avec Philippe d’Espagne pour s’emparer du trône, Sir Francis Walsingham, fidèle conseiller de la reine, exerce une vigilance constante pour protéger sa souveraine des nombreuses intrigues qui se trament contre elle. À la veille de la guerre qu’elle entend mener pour défendre son empire, Élisabeth se démène pour s’acquitter des devoirs du trône sans sacrifier les sentiments qu’elle se découvre pour Sir Walter Raleigh (Clive Owen).
Supervisée par Richard Stammers (Le Code Da Vinci, Wimbledon), l’équipe des VFX de MPC était chargée principalement de créer par ordinateur les flottes espagnole et anglaise. De nombreuses modifications ont été apportées aux toiles de fond réelles, notamment aux ciels, pour moduler l’atmosphère des plans, et des éléments marins réels ont été incorporés minutieusement aux séquences. Des effets atmosphériques, notamment de la fumée, ont également été ajoutés à certaines séquences pour reproduire le style dramatique de nombreux peintres de l’époque, tels que Turner et Loutherbourg. C’est cette vision impressionniste que Shekhar désigne sous le nom de « réalisme lyrique ».
MPC a également créé des plans pour plusieurs séquences, notamment celles de la construction de l’Invincible Armada, de son lancement dans le port de Lisbonne, de son approche des côtes anglaises et de l’engagement des combats par les Anglais, ainsi que pour la séquence la plus intense, où la flotte anglaise, commandée par Sir Walter Raleigh, fait feu sur l’ennemi.
L’équipe a également créé, mis à l’échelle et peuplé de foules en 2D de vastes décors virtuels représentant l’extérieur et l’intérieur du palais de l’Escurial, où réside Philipe d’Espagne. D’autres décors virtuels dressent la toile de fond d’un panorama de la ville de Londres depuis le palais de Whitehall, de la construction de la flotte espagnole, des forêts espagnoles dévastées et d’une séquence où des flambeaux sont allumés le long des côtes anglaises pour signaler l’approche de l’ennemi. Des foules virtuelles ont également donné corps aux troupes anglaises ralliées par la reine. L’effet dramatique des plans dans lesquels Élisabeth scrute l’horizon a été accentué en mettant en évidence la tempête qui, selon les historiens, eut finalement raison de l’Invincible Armada.