Réalisé par David Yates pour Warner Bros., Harry Potter et le Prince de sang-mêlé est le sixième volet de la saga imaginée par J. K. Rowling. Harry y découvre le passé de Voldemort dans le cadre de cours particuliers que Dumbledore lui donne pour tenter de découvrir les sombres secrets du sorcier maléfique. MPC a réalisé plus de 250 plans pour l’époustouflant match de quidditch, le train de Poudlard et la séquence de transplanage, notamment en créant des doubles virtuels, des foules et de vastes simulations de tissu.

De retour à Poudlard pour sa sixième année, Harry reçoit un manuel de potions des mains de Horace Slughorn, nouvellement arrivé à l’école de sorcellerie pour enseigner cette matière. Dans presque toutes les pages de ce vieux livre, le mystérieux Prince de sang-mêlé a gribouillé des conseils pour améliorer les potions et concocter des sorts utiles, mais plutôt dangereux. Parallèlement, le professeur Dumbledore commence à donner des cours particuliers à Harry pour faire la lumière sur le passé de Voldemort et trouver ainsi le moyen d’en venir à bout.

L’un des grands défis de MPC consistait à faire des séquences de quidditch un pur concentré d’action. L’équipe de VFX de Londres, dirigée par Nicolas Aithadi, a créé les doubles virtuels de 14 des principaux acteurs, dont Harry, Ginny et Ron. Comme les personnages devaient être très proches de la caméra, il a fallu mener des recherches approfondies pour trouver une technique qui assurerait le photoréalisme des doubles. C’est finalement la vidéogrammétrie qui a été choisie, une technique comparable à la capture du mouvement, mais où les textures sont elles aussi animées. Pour la simulation des cheveux, l’équipe de recherche et développement a mis au point un outil sur mesure pour que les cheveux longs réagissent non seulement aux mouvements brusques, mais aussi aux conditions météorologiques.

Pour construire le stade, 35 000 pièces géométriques ont été générées. De nombreuses simulations de tissu ont été nécessaires pour créer les bannières des maisons de Poudlard qui décorent le stade lors du dernier match. Le paysage environnant, très détaillé, a été conçu à l’aide de photographies de référence et complété par des décors virtuels. Deux versions de l’environnement et du stade ont dû être créées, car les deux séquences se déroulent dans des conditions météorologiques complètement différentes. Dans le match final, des foules générées par ordinateur se mêlent à de vrais figurants pour mettre la touche finale à l’atmosphère vibrante.

Pour la séquence du Poudlard Express, la moitié d’un wagon a été construite sur le plateau de tournage, et MPC en a prolongé l’extérieur dans Maya. Des prévisualisations complètes ont été faites pour permettre à la caméra de se déplacer dans les voitures, de sortir du train et d’y entrer à nouveau. Des dizaines de passes de contrôle du mouvement ont été effectués pour optimiser la fluidité de cette séquence.

La mise en images du transplanage a constitué tout un défi pour l’équipe conceptuelle de MPC, qui a dû travailler d’arrache-pied pour trouver le moyen le plus clair d’illustrer cette façon de voyager, aussi spéciale qu’abstraite. Des doubles virtuels pleine résolution avec squelette ont été créés afin d’être tordus et étirés pour illustrer la souffrance insoutenable ressentie par les voyageurs.