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La plus récente technologie et l’art transportent un garçon filmé à Los Angeles dans une jungle de co-vedettes animales.

Le Livre de la jungle de Disney transporte les spectateurs aux côtés de Mowgli, le personnage central du film, dans un monde photo-réel créé par ordinateur. Un film partiellement tourné en direct, partiellement animé, partiellement virtuel, les auditoires de tous les âges auront l’impression de ressentir ce que c’est que de marcher et de parler avec des animaux dans la jungle.

Les technologiques cinématographies les plus récentes, allant de caméras virtuelles à des simulations informatiques et des personnages numériques, ont été utilisées pour créer une expérience continue pour l’auditoire, et ce, sans se douter que le film a été entièrement tourné sur des plateaux de sonorisation à Los Angeles.

Le réalisateur, Jon Favreau, le superviseur de la production des effets visuels, Rob Legato, et l’équipe de production du Livre de la jungle ont pris la décision audacieuse de tourner le film sans emplacement extérieur. Comment ont-ils fait pour ne filmer qu’un seul acteur sur écran vert et créer un monde autour de lui qui est si réaliste que l’auditoire croirait que l’action se déroule vraiment dans la jungle de l’Inde ? Une nouvelle approche en matière de cinématographie s’est avérée nécessaire, faisant appel aux plus récentes technologies et aux talents créateurs. À la fin, une équipe de plus de 800 artistes graphiques ont travaillé pendant plus d’une année pour animer plus de 54 espèces d’animaux, façonnant des décors CG et simulant la terre, le feu et l’eau.

Avant même qu’une seule image ne soit filmée, chaque scène était méticuleusement préparée, les mouvements de caméra conçus, les co-stars animales à peu près animées, des plans d’éclairage détaillés et des modèles de terrain et d’arbres disposés en plans techniques. MPC (The Moving Picture Company) a été impliqué dès le début du film. Une équipe d’artistes chevronnés sous la direction d’Adam Valdez et de Philip Greenlow, respectivement superviseur des effets visuels et réalisateur chez MPC, ont voyagé de Londres à Los Angeles pour aider à visualiser et planifier le script et le scénario et guider le tournage sur le plateau. L’équipe d’effets visuels de MPC a développé les personnages, a travaillé sur la façon dont ils parleraient, et a commencé à créer les décors CG du film.

MPC a donné vie à la plupart des personnages iconiques du film. Baloo, le meilleur ami, la famille de loups de Mowgli, la panthère Bagheera, le python Kaa et le vilain tigre Shere Khan ont été dotés d’une ossature, de peau, de poils et de moustaches. 54 espèces d’animaux et 224 animaux uniques ont été créés et de nouveaux programmes informatiques ont été conçus pour mieux simuler leur musculature, leur peau et leur fourrure. Pour chaque prise et chacun des mouvements, les artistes de l’animation ont entrepris une recherche exhaustive en comportement animal de manière à ce que la moindre attitude subtile se traduise en des performances que l’auditoire identifierait avec le royaume animal. Les animateurs de MPC ont utilisé des outils d’animation à la fine pointe pour animer manuellement les animaux de la jungle, du roi de la jungle au plus petit des insectes.

Réalisateur
Jon Favreau
Studio
Walt Disney Pictures
MPC VFX Supervisor
Adam Valdez

Awards

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Pour transposer la jungle dans Le livre de la jungle, MPC a commencé par créer une grande variété de plantes, d’arbres, de vignes et de rochers. Les artistes au studio de Bangalore ont pris plus 100 000 photos d’emplacements réels dans la jungle indienne et ils ont meublé une énorme bibliothèque de ressources matérielles qui, par la suite, ont été reconstituées dans les moindres détails. Résultat : de la mousse, de l’écorce, des rochers et de l’eau que l’auditoire a le sentiment de pouvoir atteindre et toucher. Chaque scène a été manuellement créée, plante par plante, et détaillée en des milliers de feuilles éparpillées et de vignes qui poussent à travers le paysage. C’est aussi un monde de rivières impétueuses, de coulées de boue et d’herbes soufflées par le vent. Étant présente dans 80 % du film, la jungle elle-même est la plus importante création du film.

Adam Valdez, superviseur des effets visuels chez MPC, explique : « Jon a parlé de la façon dont notre jungle était la scène de la mythologie primitive. Ce n’est pas un conte de fées. Mais regarder les scènes finales est magique d’une certaine manière. Il a également vu l’opportunité de donner au public le désir de vivre avec des animaux, et pour cela, le monde et les personnages devaient passer le test de la crédibilité irréfléchie. Nous avons dû créer une expérience qui était charmante comme le film d’animation classique, mais intense quand l’histoire en avait besoin. »

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