Le studio londonien de MPC a créé des séquences essentielles pour G.I. Joe : Le réveil du Cobra, qui prend bientôt l’affiche. Centré sur la célèbre poupée de Hasbro, ce film de Stephen Sommers a été produit par Paramount Pictures. L’équipe de MPC, dirigée par Greg Butler, superviseur VFX, a travaillé en étroite collaboration avec Boyd Shermis, superviseur général, et Greg McMurry, superviseur VFX, pour réaliser 176 plans. Il s’agissait notamment de remplacer des écrans bleus par des environnements et des combats sous-marins virtuels visibles par une fenêtre donnant sur une baie d’ancrage et de générer entièrement par ordinateur une séquence d’action sous-marine de sept minutes qui constitue la majorité du troisième acte.
MPC est intervenue dès le début du processus, car son équipe conceptuelle a joué un rôle prépondérant dans la création de nombreux éléments virtuels, notamment les principaux navires et la base du Cobra. L’équipe de production a fourni des tableaux de référence pour donner une idée générale du style recherché, puis MPC a mis au point l’atmosphère et les détails de l’environnement sous-marin. Stephen Sommers avait indiqué qu’il voulait un style « classique, de type Guerre des étoiles sous la mer », ce qui impliquait de créer des environnements réalistes parsemés de bâtiments héros. Sommers a également cité en référence les combats sous-marins de plusieurs films d’action, dont Opération Tonnerre.
L’équipe des images de synthèse de MPC a créé l’environnement de la station sous-marine dans Maya et l’a rendu dans Renderman ou Mental Ray, selon le contenu des séquences. À cause des difficultés habituelles posées par les fluides, elle a dû effectuer de nombreux tests pour assurer le réalisme de l’environnement.
L’équipe de recherche et développement a joué un rôle crucial dans cette tâche en s’attaquant aux défis créatifs et techniques, aussi nombreux que familiers, des environnements sous-marins. Principalement, l’équipe a étudié la physique de l’environnement sous-marin et ses effets sur la réfraction des couleurs et la dégradation de la visibilité en utilisant des photographies sous-marines prises dans l’Arctique, qui, de tous les milieux marins, offre la meilleure visibilité jusqu’à 400 mètres de profondeur. Elle en a tiré une opération sur courbe de couleurs pour nuanceur qui a permis de contrôler la dégradation des couleurs dans les profondeurs en tirant les nuances vers le bleu ainsi que de donner un volume de lumière efficace aux rayons. L’équipe de recherche et développement a également contribué à la création des explosions sous-marines, notamment en étudiant les techniques d’explosion et d’implosion sous l’eau, qui se produisent essentiellement en apesanteur.