« MPC a produit des effets visuels incroyables pour Le Mystère du lapin-garou. La qualité de son travail, son sens artistique et la livraison professionnelle des plans définitifs nous ont bluffés. Ses lapins de synthèse sont identiques aux vrais, et l’attention portée aux détails dans les textures est tout simplement prodigieuse. »
Le coréalisateur, Nick Park
MPC (The Moving Picture Company) a créé plus de 750 plans pour les effets visuels de Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou, un long métrage de Nick Park et Steve Box. Animée image par image, cette première aventure de Wallace et Gromit a été produite par Aardman Features et distribuée par DreamWorks. Max Horton a effectué l’étalonnage couleur dans le laboratoire de DI de MPC.
C’est la folie des légumes dans le quartier de Wallace et Gromit. Les compères entreprenants décident d’en profiter en montant une entreprise de lutte contre les ravageurs qu’ils baptisent Anti-Pesto. À quelques jours du concours annuel du plus gros légume, les affaires battent leur plein… mais Wallace et Gromit découvrent que la manière « humaine » dont ils traitent les parasites a ses inconvénients : leur maison de la rue West Wallaby est pleine à craquer de lapins capturés. Une nuit, une créature géante et mystérieuse dévaste plusieurs des potagers sacro-saints de la petite ville. L’organisatrice du concours, Lady Tottington, demande à Anti-Pesto de la capturer.
Cette mission met nos protagonistes aux prises avec Victor Quatermaine. Cet aristocrate hautain, qui courtise Lady Tottington, préférerait en effet tuer la bête au fusil pour se couvrir de gloire et convaincre sa bien-aimée de l’épouser.
Sous la pression du concours, Lady Tottington finit par permettre à Victor de traquer la terreur des légumes. Elle ignore que les véritables intentions de son soupirant pourraient avoir de terribles conséquences pour elle-même et pour nos deux héros.
MPC a surtout participé à la création des lapins et de l’aspirateur loufoque avec lesquels ils sont capturés. L’équipe s’est également chargée de revêtir le lapin-garou d’une fourrure réaliste et de combiner du brouillard et des particules pour créer l’ambiance singulière et inquiétante de l’histoire.
La texture était tout un défi pour le personnel de MPC, qui a passé trois mois au studio Aardman de Bristol à chercher le moyen de reproduire les propriétés de la pâte à modeler par ordinateur. Finalement, un logiciel sur mesure a été mis au point pour ajouter aux lapins de petites imperfections, comme des empreintes digitales, afin qu’ils soient impossibles à distinguer de leurs alter ego physiques. À partir de dessins fournis par la production, MPC a construit l’aspirateur à lapins dans Maya, un outil 3D, pour ensuite l’ajouter dans différents plans en tant qu’élément séparé. Pour créer les poils du lapin-garou, l’équipe de recherche et développement de MPC a mis au point un nuanceur de fourrure exclusif.
L’équipe 2D s’est quant à elle occupée de la composition d’images noyées dans un brouillard virtuel chargé de mystère ainsi que des feux d’artifice du dénouement. Pour finir, MPC a effectué un gros travail de suppression du matériel de tournage.
L’esthétique générale du film a été créée dans les suites logicielles de DI de MPC sous la supervision de deux directeurs de la photographie, Tristan Olliver et Dave Alex Riddett. Max Horton, coloriste chez MPC, a accentué les épreuves pour donner au film son ton enjoué et truculent.