En 2016, Niranjan faisait ses premiers pas chez MPC Paris (anciennement Mikros Image) en tant que superviseur compositing sur le film Les Malheurs de Sophie réalisé par Christophe Honoré. Après une pause de près de deux ans, il a réintégré les rangs de MPC Paris en septembre 2021, prêt à apporter de nouvelles perspectives et expertises à l’équipe.
- Quel a été ton parcours pour en arriver à ton métier ?
Mon parcours professionnel a débuté en 2009 en tant que compositing artist chez “Duran”, contribuant notamment au film Le Transporteur 3 réalisé par Olivier Megaton. Depuis lors, j’ai évolué graduellement au sein de l’industrie, en relevant les défis techniques et artistiques qui se sont présentés sur divers projets, que ce soit des films d’animation, des productions live actions, ou des séries. Mon parcours reflète ma volonté constante d’apprentissage et d’adaptation, contribuant ainsi à forger une expertise polyvalente dans le domaine cinématographique.
- En quoi consiste ton métier ?
Actuellement, j’occupe le poste de VFX Supervisor ou DFX Supervisor selon les projets. En tant que VFX Supervisor, je travaille étroitement avec le réalisateur et le monteur pour transposer son histoire en narration visuelle.
En tant que DFX Supervisor, je suis sur le terrain, en production avec l’ensemble de l’équipe, cherchant des solutions artistiques et techniques pour répondre aux demandes du client
- Quel est le projet sur lequel tu as travaillé et dont tu es le plus fier ?
J’ai travaillé sur de nombreux films et séries. On est plus ou moins fier de chaque projet, mais mon travail de superviseur des effets visuels sur The Walking Dead: Daryl Dixon a été un gros défi, compte tenu du nombre d’aspects artistiques à proposer et du temps de production alloué.
- Qu’est-ce que tu dirais à un(e) adolescent(e) qui voudrait faire le même métier que toi ?
Il faut être patient et passionné par l’image, se raconter des histoires à partir des images. C’est un domaine qui sollicite à la fois nos sens techniques et artistiques, et demande aussi d’être éveillé pour ne pas avoir peur des évolutions constantes qui se produisent autour de nous en permanence.
- Quel est le moment préféré de ton métier ?
C’est de voir l’acheminement du travail de l’équip,e en image sur grand écran !
- Pour toi, quel est le point culminant de ta carrière aujourd’hui ?
Le moment le plus significatif de ma carrière, à mes yeux, réside dans ma capacité à être l’interlocuteur privilégié du réalisateur et à lui proposer des solutions.
- Quel plan de ta carrière a représenté le plus grand défi ?
Le défi le plus significatif de ma carrière s’est présenté lors d’un très long plan séquence sur le film Marinette réalisé par Virginie Verrier. Cette séquence impliquait l’ajout en CG d’une foule complexe, avec un mouvement de caméra particulièrement difficile et une multitude de personnages évoluant sur le terrain. La coordination de ces éléments demandait une expertise technique pointue et une gestion méticuleuse des détails, tout en respectant la fluidité nécessaire pour maintenir l’authenticité visuelle du plan.
- Qui t’inspire ?
Ridley Scott, pour sa capacité à rassembler toutes les compétences nécessaires à la fabrication d’un film en une image visuellement puissante, comme on peut le voir dans des films tels que 1492 ou Gladiator.
- Quel est ton film préféré ?
The guardian of the galaxy… parce que j’ai travaillé dessus 🙂
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