MPC Paris a bu la potion magique de Golaem pour fabriquer les foules dans Astérix ! Louis Maëro, Lead Crowd Simulation chez MPC Paris, a détaillé son travail avec Golaem sur le film Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu. Voici un extrait de son interview :
Quelle était la taille de votre équipe et combien de temps avez-vous travaillé sur ce projet ?
Le projet Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu a demandé beaucoup de temps pour être finalisé : des premiers tests à la production des éléments et à la livraison des plans finaux, cela a pris plus d’un an ! Personnellement, j’y ai travaillé un peu plus de 10 mois.
Lorsque le projet a commencé, j’étais le seul artiste crowd chez MPC Paris. Mais en raison du gros besoin du film de travailler sur les foules, nous avons rapidement cherché à recruter d’autres artistes pour rejoindre l’équipe. C’était la première fois que nous devions gérer autant de plans avec des foules dans un seul projet chez MPC Paris. Il était assez difficile de trouver des artistes spécialisés dans les foules car la concurrence dans ce domaine est féroce ! C’est un ensemble de compétences rare qui demande une expertise technique pointue dans plusieurs domaines. Au plus fort du projet, nous avions 4 artistes de foule qui travaillaient simultanément et un total de 5 artistes qui ont contribué au projet. Un grand merci à Alexis Charroin, Thomas Goubard, Valentine Arles et Yann Belly !
Y a-t-il une partie du projet dont vous êtes particulièrement fier ?
La majorité des plans du film Astérix étaient finalement simples en termes de gestion des comportements. De grandes masses de soldats statiques ou en marche ne sont pas les comportements les plus difficiles à reproduire. Les plus grands défis résidaient dans l’optimisation, la qualité des éléments et le rendu, en veillant à ce que les personnages générés par Golaem s’intègrent parfaitement parmi les figurants.
Ainsi, les plans dont je suis le plus fier sont ceux comportant les comportements les plus complexes à créer, tout en conservant une intégration fluide des personnages. À cet égard, la séquence la plus notable est la dernière, où les soldats romains s’enfuient après leur défaite. Si je devais revoir l’un de ces plans, je ne pourrais probablement même pas dire où se trouve la frontière entre les soldats réels et les soldats ajoutés.
Lisez l’interview complète sur le site de Golaem.
Pour plus d’informations sur le travail de MPC Paris sur le film Astérix et Obélix : Le Royaume du Milieu, visitez la page du projet.